La chancelière allemande Angela Merkel découvre le bras de robot de service Igus sur la foire de Hanovre
08/04/2019La chancelière allemande Angela Merkel et le chef du gouvernement suédois Stefan Löfven ont rendu une visite au stand du spécialiste des plastiques en mouvement igus lors de la première journée de la Foire de Hanovre. Leur attention s’est portée sur une « robotique made in Germany » économique.
C'est notre vie de demain que la chancelière allemande a pu découvrir sur la Foire de Hanovre, première manifestation industrielle au monde pour l'automatisation et l'industrie 4.0. En effet, le bras du robot de service présenté sur le stand pourrait dans un avenir très proche essuyer la vaisselle et mettre la table lorsqu'on lui demande de le faire. « Nous aimerions que la chancelière continue à bénéficier après la fin de son mandat du service dont elle dispose à la chancellerie. Elle aura ainsi plus de temps pour faire autre chose, par exemple écrire des livres politiques ou scientifiques », envisage avec humour le président directeur général du groupe, Frank Blase. « D'ici un à deux ans, un tel robot sera prêt pour la série et à un prix abordable. » igus profite de la Foire de Hanovre pour en parler avec des clients du secteur des appareils ménagers. La robotique de service est en effet un sujet important pour l'avenir de ce secteur.
Des applications en mouvement partout dans le monde avec les « motion plastics »
igus met à profit son expérience de 50 ans dans le domaine des plastiques en mouvement pour construire des robots abordables pour les ménages. Elle mise désormais sur les réducteurs, les articulations et les éléments de liaison en polymères hautes performances sans graisse et sans entretien mis au point par l’entreprise. Ces polymères permettent systématiquement de mettre au point des produits à la fois économiques et durables. igus, entreprise familiale dont le siège est à Cologne, en Allemagne, est le leader mondial de la fabrication de systèmes de chaînes porte-câbles et de paliers lisses polymères qui réalise un chiffre d'affaires annuel de 748 millions d'euros et emploie 4.150 personnes dans le monde dont 68 en France. La stratégie actuelle de l'entreprise consiste à partir chaque année à la conquête de nouveaux secteurs industriels. C'est ainsi qu'elle s'est lancée dans l'impression 3D pour les pièces d'usure avec durée de vie des pièces calculable en ligne ou encore dans les roulements à billes sans graisse réalisés en polymères hautes performances. Selon une étude réalisée par l'Université technique d'Aix-la-Chapelle, plus de 35 millions de tonnes d'huile de graissage pourraient être économisées chaque année par l'usage de produits n'exigeant pas de lubrification. Dans un même temps, la fabrication de polymères exige quelque 50% d'énergie en moins que celle d'acier et 70% en moins que celle d'aluminium.
Quand les polymères hautes performances deviennent composants hightech
Les plastiques en mouvement ne cessent de se transformer et se font de plus en plus composants high-tech. Ils sont maintenant devenus des « plastiques intelligents » pour des produits igus qui assurent leur propre surveillance en service et indiquent à l'exploitant quand ils ont besoin d'être changés. L'intelligence commence avant l'achat, le client pouvant choisir par une simulation en ligne la solution offrant le meilleur rapport prix/durée de vie. Des investissements considérables dans la digitalisation permettent maintenant à igus d'être présent dans le secteur de la robotique. En coopération avec 16 partenaires du monde industriel, igus présente en première mondiale sur la Foire de Hanovre la plate-forme en ligne RBTX.com qui offre un forum aux fournisseurs et aux utilisateurs de robotique low cost. Sur cette plate-forme, les utilisateurs peuvent configurer en ligne une solution d'automatisation qui corresponde à leurs besoins et à leur budget. Aux fournisseurs de composants pour robots, cette plateforme offre la possibilité de commercialiser leurs produits pour un public plus large. igus mise sur le dynamisme du monde de la robotique pour la mise au point commune de nouveaux concepts à petits prix. « Le robot ménager doit en effet être capable de prendre en charge la cuisine de Madame Merkel dans deux ans au plus tard », constate Frank Blase.