Le Groupe Jungheinrich a renforcé sa position au niveau mondial sur le 1er Semestre 2009
03/07/2009Au cours du premier trimestre 2009, dans un marché mondial des chariots de manutention qui a été divisé par deux en volume, le Groupe Jungheinrich a su faire face à ce contexte difficile du marché
Au cours du premier trimestre 2009, l’effondrement de la demande au niveau mondial a divisé par deux le volume du marché mondial des chariots de manutention qui a été ramené à 121 000 chariots (contre 240 000 l’exercice précédent). Néanmoins, le Groupe Jungheinrich a su faire face à ce contexte difficile du marché et a renforcé sa position au niveau mondial. Une série de mesures prises à un stade précoce et destinées à surmonter la crise et améliorer le résultat a révélé ses premiers effets positifs. L’entreprise a pu éviter une perte plus importante au premier trimestre.
L’effondrement du marché et de la demande se reflète dans l’évolution de l’activité du Groupe Jungheinrich au cours du premier trimestre 2009. La valeur des commandes, pour l’ensemble des secteurs d’activité, a diminué de 27 %, ramenée à 405 millions d’euros (553 millions d’euros l’exercice précédent). Au cours du premier trimestre 2009, le chiffre d’affaires a reculé d’environ 16 %, à 413 millions d’euros (491 millions d’euros l’exercice précédent). Les ventes de chariots neufs qui ont chuté de 27 % ont été les plus sévèrement affectées, suivies par les activités de location/occasion, en recul de 4 %. Les ventes d’occasions ont enregistré une légère augmentation. Le service après-vente est resté stable, avec une baisse de 2 %.
Le résultat avant intérêts et impôts (EBIT) a reculé au premier trimestre 2009, affichant une perte de 2,8 millions d’euros (bénéfice de 29,6 millions d’euros l’exercice précédent). Le ROS (« return on sales », taux de rendement EBIT/CA) a chuté à - 0,7 % (contre 6 % l’exercice précédent). Le résultat après impôt enregistre, compte tenu d’une charge fiscale limitée, une perte de 3,6 millions d’euros (bénéfice de 18,1 millions d’euros l’exercice précédent). « Les mesures adoptées en 2008 en vue d’ajuster la production à la baisse de la demande ont commencé à avoir un impact positif, notamment au cours du dernier mois de la période de référence. Grâce à ces mesures et à la stabilité de l’activité du service après-vente, nous avons réussi à éviter une perte plus importante », a expliqué Hans-Georg Frey, Président du Directoire.
Au premier trimestre, les effectifs permanents ont diminué de 135 personnes. Cette baisse a concerné tous les secteurs. Au 31 mars 2009, les effectifs étaient de 10 649 personnes (contre 10 784 au 31 décembre 2008).
Dans ce contexte conjoncturel négatif, les perspectives pour 2009 restent ternes. Jungheinrich s’apprête à affronter une forte chute du marché et de l’activité durant l’exercice en cours. Le volume annuel du marché mondial des chariots de manutention devrait diminuer d’au moins 30 % environ, avec toute l’incertitude que comportent les estimations, ce qui ramènerait à environ 600 000 le nombre de chariots vendus en 2009 (872 000 chariots l’exercice précédent). Dans la perspective actuelle, une reprise de la demande n’est pas envisageable avant le deuxième semestre 2010. Ceci étant, malgré ce contexte de marché difficile, l’entreprise estime être bien armée pour faire face à la crise. Les éléments qui y contribuent sont, entre autres, la situation financière solide de l’entreprise et les mesures adoptées en vue d’ajuster la production au recul de la demande ainsi qu’un renforcement de la gestion des stocks et des coûts. Des projets structurels décisifs font également partie des mesures déjà définies.
L’entreprise confirme ses prévisions au niveau des commandes et du chiffre d’affaires qui seraient de l’ordre de 1, 7 milliard d’euros (2,1 milliards d’euros l’exercice précédent). En ce qui concerne le résultat, l’importance du recul prévu pour 2009 dépend à la fois de l’évolution économique au cours des prochains mois et de l’étendue des mesures structurelles qui seront adoptées ainsi que des coûts ponctuels qui en découleront. L’entreprise s’efforce actuellement d’éviter un résultat opérationnel négatif.