Les particules de glace ou neige carbonique (CO2 solide à -78°C) sont projetées par un flux d'air comprimé sur une surface à nettoyer.
L'association du froid intense et du choc mécanique provoque le détachement de la salissure de son support. La glace carbonique se sublime instantanément après avoir assuré le nettoyage. Reste un déchet pur et plus facile à traiter.
Les avantages :
1. Economie
En fonction de l'application, il est possible d'atteindre une économie jusqu'à 70% par rapport aux coûts d'un nettoyage classique.
Le calcul des économies se fait sur la base des éléments suivants :
- Rentabilité des installations : le nettoyage cryogénique se fait sur place sans avoir à démonter les éléments à nettoyer et à protéger les éléments autour.
- Temps de nettoyage optimisé : La combinaison d'un choc mécanique avec une action thermique permet de réduire considérablement le temps de traitement par rapport à un nettoyage classique.
- Longévité des pièces : Le procédé n'agresse pas le support. Les pièces concernées ne subissent donc aucun dommage lors du nettoyage.
- Moins de pollution : Le nettoyage à sec ne génère aucun effluent aqueux contaminé. Les déchets sont réduits et se présentent sous forme d'éléments purs faciles à intégrer au tri sélectif.
- Automatisation : Selon l'installation, il est possible d'intégrer le procédé dans les dispositifs de production ce qui permet un nettoyage automatisé.
2. Ergonomie
- Un équipement convivial : Plus besoin de traitement mécanique dur.
- Un environnement plus sain : La neige carbonique est un produit chimiquement non toxique contrairement à la plupart des produits de nettoyage classiques qu'il faut utiliser avec précaution.
3. Ecologie
Plutôt que de le laisser partir à l’atmosphère, MESSER récupère le CO2 émis par les industries chimiques et biologiques, le purifie et le valorise au travers d’applications bénéfiques à l’environnement telle que le nettoyage cryogénique. Les émissions de CO2, incontournables dans le monde industriel, peuvent donc contribuer au développement durable : c’est le paradoxe du CO2.