Un robot MiR200 améliore l'ergonomie du Poste Emballage Petits Colis de Lenze
21/08/2021Sur le site de Ruitz dans les Hauts de France qui est une « vitrine de l’Industrie du Futur » , Lenze a installé un robot mobile autonome (AMR) afin d'améliorer l’ergonomie du poste d'emballage des Petits Colis en réduisant les déplacements des opérateurs
Ce poste d'emballage comportait en effet beaucoup de déplacements et un port de charge répété de colis, avec des mouvements pouvant entraîner des TMS (troubles musculosquelettiques). Au total il s’agissait d’environ 100 colis par opérateur par jour.
Afin d’améliorer l’ergonomie en même temps que la productivité de ce poste, LENZE a décidé d’intégrer un robot mobile autonome (AMR) pour prendre en charge le transport de produits finis entre le poste d’emballage et la station de stockage avant expédition. Le robot devait pouvoir parcourir en toute autonomie près de 5 km par jour, soit 100 km par mois environ.
Le choix s’est porté sur un AMR MiR200, équipé d’un convoyeur motorisé. Pour ce projet, Lenze a travaillé avec l’intégrateur CJL Pack et le distributeur HMI-MBS. La mise en place de la solution a duré un an, du début de la rédaction du cahier de charge à la mise en route de l’installation.
Un choix guidé par la simplicité et la sécurité
Lenze a choisi de s’orienter vers les solutions MiR en raison de la simplicité de mise en œuvre du robot mobile, avec notamment le mode d’apprentissage de l’environnement de la machine. Contrairement aux AGV classiques, le robot mobile ne se contente pas de suivre un parcours prédéfini à l’avance. Il s’adapte en temps réel à l’environnement immédiat.
Avec des capteurs et sa caméra 3D intégrés, le MiR200, est capable d’identifier son environnement et d’emprunter le chemin le plus efficace vers sa destination, et cela, en contournant soigneusement les obstacles et les personnes présents sur le site. Le robot n’a besoin que d’un point de départ et d’un point d’arrivée, et calcule un nouvel itinéraire en fonction de la configuration immédiate de l’usine
Un fonctionnement simple pour des bénéfices immédiats
Le MiR200 est équipé d’un convoyeur motorisé, synchronisé avec un système automatisé constitué de plusieurs stations motorisées de dépose et de prise.
Dès lors qu’un carton est emballé et prêt, le robot reçoit d’information et se dirige vers la station d’emballage. Le système détermine la taille du carton, et le carton est alors chargé sur le robot par le convoyeur motorisé. Le robot se déplace ensuite vers le point de dépose, et dès qu’il est en position, le convoyeur est activé : le carton est à ce moment-là déposé sur une station où les cartons sont consolidés avant expédition.
Le cycle complet comprenant le déplacement, l’analyse du carton, la saisie du carton et le transport, dure entre 2 et 4 minutes. Le MiR200 fonctionne sans interruption en équipe de 2x8 heures, entre 6h et 21h, et parcourt en moyenne 5 km par jour.
Concernant la gestion des batteries, l’installation a été programmée de manière à ce que le robot se rende de façon autonome sur sa station de charge, dès que le niveau des batteries passe au-dessous de 30%. Par ailleurs, Lenze utilise les temps de pause pour remettre en charge le robot, de telle sorte, qu’il est disponible continuellement entre 6h et 21h dès qu’il est sollicité, sans avoir à se préoccuper d’un changement de la batterie.
Lenze a pu vite observer des bénéfices. « Nous avons pu constater une amélioration de la productivité sur les postes concernés de l’ordre de 10 à 15%. Ceci dû au fait que le robot évite beaucoup de déplacements inutiles aux opérateurs et limite également les ports de charge de l’ordre de 2000 kg par jour », souligne Olivier Regnier, Manager Logistic chez Lenze.
Le robot a d’ailleurs très bien été accepté par les employés. « Nous avions déjà sur le site des robots autonomes de type AGV. De plus, la fiabilité de fonctionnement du robot MiR, et plus largement de l’installation, ont rendu l’acceptation du robot très facile. Une formation basique à l’utilisation du robot a été faite pour les opérateurs. Cela s’avère largement suffisant pour leur permettre de gérer les quelques contretemps parfois rencontrés. »
La cohabitation homme-robot s’est donc faite naturellement, alors que la zone de travail du robot est également un lieu de passage régulier pour les personnes. Lenze réfléchit à d’autres applications du robot, notamment pour étendre le rayon d’action de l’installation actuelle