Les pompes à membrane KNF au service de la recherche au Cern
10/04/2013Sur la piste de la création de notre univers, le Cern a choisi les pompes à membrane KNF pour équiper les détecteurs qui permettent d'analyser les résultats produits par son accélérateur de particules Synchrotron
Comment l’univers, les étoiles et la terre sont-ils apparus? Que s’est-il passé après le big-bang qui a engendré une expansion explosive de l’univers, il y a 13 à 15 milliards d’années?... Pour répondre à ces nombreuses questions, le Centre européen de recherche nucléaire (CERN) s'est doté de nombreux équipements dont un tunnel circulaire de 27 Km de long qui traverse la frontière franco-suisse à 100 m de profondeur.
Dénommé Synchrotron, cet accélérateur propulse les particules telles que les électrons ou les protons à une vitesse proche de celle de la lumière (près de 300 000 Km par seconde). Lorsque les particules ont atteint une vitesse très élevée, les scientifiques déclenchent une collision de ces particules. D’autres particules en résultent. Elles font alors l’objet d’un examen, au même titre que la collision elle-même.
Les résultats produits par ces collisions de particules sont mesurés par des détecteurs qui permettent de déterminer, par exemple, la charge électrique, la masse et l’énergie des particules résultantes. Pour de nombreuses expériences menées par le CERN, des compresseurs à piston pendulaire de KNF sont raccordés aux détecteurs, afin d’assurer le refroidissement, même en cas de fuite dans les circuits du liquide de refroidissement. Il est effectué grâce à un procédé développé par le CERN, au cours duquel les pompes produisent le vide d’air du circuit.
Les pompes à membrane KNF sont employées avec les détecteurs. Ces pompes permettent de conduire les gaz ou d'aspirer les vapeurs du liquide de refroidissement. «Nous avons choisi les produits de KNF en raison de leur fiabilité, de leur grande durabilité et de la remarquable étanchéité des pompes à membrane, sans oublier leurs prix intéressants ainsi qu‘un excellent service à la clientèle» explique Miguel Santos, collaborateur du groupe de refroidissement du CERN.