Universal Robots célèbre le 10ème anniversaire de la vente du premier robot collaboratif viable commercialement
06/12/2018La société a été pionnière, il y a une décennie, sur le segment des robots collaboratifs (« cobots »), celui qui connaît aujourd’hui la plus forte croissance dans le domaine des robots industriels. Universal Robots compte bien poursuivre cette croissance alors que ses cobots ne cessent de faciliter l’automatisation dans de nombreux secteurs.
En décembre 2008, Linatex, un fournisseur danois de plastiques et de caoutchouc pour applications industrielles, achetait un bras robotique UR5 d’Universal Robots afin d’automatiser la surveillance de ses machines CNC. Mais au lieu d’installer le robot derrière une cage de sécurité, comme il est habituel de le faire avec les robots industriels, Linatex avait choisi de l’installer aux côtés de ses employés. Et au lieu de faire appel à des programmeurs externes qui maîtrisaient des scripts complexes, Linatex programmait le robot en interne, grâce à un écran tactile, sans aucune expérience préalable de la programmation. Aujourd’hui, dix ans plus tard, Linatex utilise toujours un cobot d’Universal Robots.
C’est Esben Østergaard lui-même, cofondateur et CTO (Chief Technology Officer) d’Universal Robots, qui avait livré le premier robot collaboratif. Il n’était alors qu’à la tête d’une petite équipe de développement dans un sous-sol de l’université du Danemark du Sud. Pour son rôle de pionnier dans la mise au point des cobots, il s’est vu décerner cette année l’Engelberger Award, l’équivalent du « prix Nobel » de robotique.
Il n’a rien oublié de cette époque, lorsque la petite équipe d’Universal Robots livrait les premiers UR5 au Danemark et en Allemagne : « 10 ans, cela peut sembler long et c’est certes beaucoup de chemin parcouru, mais nous n’en sommes encore qu’aux prémisses », souligne-t-il. « Je ne cesse de voir nos cobots mis au service de nouvelles applications que nous n’avions jamais imaginées lors de notre lancement ».
Esben Østergaard et l’équipe grandissante d’Universal Robots ont lancé l’UR10 en 2012 et l’UR3 en 2015, l’année même où Teradyne, consciente du potentiel de la société, acquérait celle-ci pour un montant de 285 millions de dollars.
« Nous avons été les pionniers des robots collaboratifs depuis l’invention du terme. Si la sécurité est primordiale, il s’agit tout simplement d’un point d’entrée sur le marché de la cobotique aujourd’hui », rappelle le CTO d’UR. « Nous pensons que, pour être vraiment collaboratifs, les robots doivent aussi être abordables et flexibles afin de se mettre à la portée de fabricants qui n’avaient jamais songé à en déployer en raison de leur coût et de leur complexité ».
Un engagement pour lever les freins à l’automatisation
« Nous observons un préoccupant déficit de compétences dans le secteur de la fabrication, qu’il nous faut combler par tous les moyens possibles. Faciliter l’acquisition des connaissances et l’accès à nos robots constitue un grand pas dans cette direction », explique Esben Østergaard.
En 2016, UR a lancé Universal Robots+, une nouvelle plate-forme mettant à profit l’écosystème international innovant de la société. Son fonctionnement : permettre à des développeurs tiers de créer des produits – préhenseurs, systèmes de vision, logiciels et autres accessoires – certifiés pour un fonctionnement transparent avec les cobots UR. La salle d’exposition virtuelle UR+ présente aujourd’hui environ 130 produits certifiés UR+ et plus de 390 entreprises agréées au sein du programme de développeurs UR+.
L’année suivante, en 2017, la formation Universal Robots Academy a été lancée afin de sensibiliser le public aux robots et de diffuser, transmettre et améliorer les connaissances qui y sont associées. Elle consiste en neuf modules interactifs gratuits, accessibles en ligne pour apprendre à maîtriser la programmation, la configuration et l’utilisation des cobots UR. Ce programme a été largement adopté à travers le monde, avec l’inscription de plus de 45 000 utilisateurs, dans plus de 130 pays, à des modules de formation désormais disponibles en huit langues (anglais, français, espagnol, allemand, chinois, japonais, coréen, thaï). Universal Robots est le seul fabricant de cobots à offrir gratuitement une formation robotique de ce calibre.
L’innovation, un impératif
Les cobots sont à présent le secteur de l’automatisation industrielle affichant la plus forte croissance. Selon la RIA (Robotic Industries Association), leur part dans l’ensemble des ventes de robots industriels devrait atteindre 34 % en 2025., Universal Robots continue de maintenir son rang de leader, et représente 60 % du marché de la cobotique selon BIS Research. Aujourd’hui, l’entreprise vend plus de cobots que tous ses concurrents réunis.
Alors que le marché des cobots voit s’accroître le nombre de ses acteurs (qu’ils soient établis de longue date ou de nouvelles start-ups), il est vital pour Universal Robots de conserver une longueur d’avance. En juin, la société a ainsi lancé une toute nouvelle génération de ses cobots, la gamme e-Series. Il s’agit d’une plate-forme qui rehausse le standard des robots collaboratifs et accélère encore le développement et le déploiement de solutions pour un éventail élargi d’applications.
« À mesure que les fabricants sont de plus en plus nombreux à adopter les cobots, nous constatons la nécessité de prendre en charge des applications toujours plus exigeantes avec un meilleur degré de précision et d’intégration des outils. Le lancement de la gamme e-Series va nous aider à continuer de promouvoir les cobots dans de nouvelles applications au bénéfice d’entreprises de toutes tailles », conclut Esben Østergaard.
L’an passé, la société a enregistré une croissance de 72 % et, cette année, elle a célébré son 25 000e cobot vendu en produisant une édition unique dorée. À ce jour, ses ventes dépassent les 27 000 unités au niveau mondial.
Afin de marquer ses dix ans d’innovation pionnière dans la cobotique, UR a publié une infographie retraçant ses grandes étapes de 2008 à 2018.