PreciaMolen réalise un chiffre d'affaires de 64,6 M€ au cours du premier semestre 2018.
27/09/2018Ce chiffre s'inscrit en hausse de 4,7% par rapport à la même période en 2017. A périmètre et taux de change constants, la croissance organique se monte à 2,4%, les effets des évolutions des devises sont de -1,0 %.
Les acquisitions réalisées au cours des 12 derniers mois impactent quant à elles les ventes à hauteur de +3,3%. Après la réalisation de 11 acquisitions en 2016 et 2017, ce semestre sans acquisition majeure a permis de démontrer la récurrence de la croissance organique du groupe, et ce malgré le fort niveau de l'euro qui réduit notre compétitivité et génère des effets de changes sur le CA et le résultat des filiales.
Le résultat opérationnel de la période atteint 5,1 M€, soit 7,8 % du chiffre d'affaires, il est en ligne avec les objectifs du groupe pour ce premier semestre. Le plus faible taux de profitabilité découle essentiellement de la base de comparaison 2017 bien supérieure sur certains marchés et filiales.
Après prise en compte d'un résultat financier net négatif de 101 K€ et d'une charge d'impôt reflétant un taux d'imposition de 40,6 % du résultat, le résultat net part du groupe du semestre atteint 2,8 M€ (+2,6 %), il représente 4,3 % du chiffre d'affaires, contre 4,4 % en 2017.
Le résultat par action progresse lui aussi à 5,1 € par action sur 6 mois (+3%).
Une structure financière très solide
La trésorerie nette de dettes financières se monte à 10,7 M€ contre 9,7 M€ au début de l'exercice. Ceci s'explique principalement par une trésorerie générée par l'activité de 3,5 M€ (incluant une hausse du besoin en fonds de roulement de 2,4 M€) conjuguée à des investissements de 2,6 M€ (essentiellement en immobilisations corporelles). La trésorerie brute est en légère baisse de 0,7 M€ et se monte à 26,9 M€.
Perspectives pour la fin de l'exercice
Le Groupe ambitionne d'atteindre un chiffre d'affaires aux alentours de 130 M d'Euros en 2018, hors effets de change, grâce au dynamisme de certaines zones (Asie, France, Afrique, ...) et ce, malgré le risque d'un ralentissement de l'économie française.
Les bons niveaux de rentabilité de ces sociétés et la bonne performance du groupe au premier semestre rendent l'objectif de 9% de résultat d'exploitation encore envisageable, hors effets de change.