Grace aux dernières innovations et technologies en matière de numérisation 3D, les musées découvrent de nouvelles méthodes de travail...
Grace aux dernières innovations et technologies en matière de numérisation 3D, les musées découvrent de nouvelles méthodes de travail, plus riches et plus rapides d’enseignements quand à la restitution exactes des formes numérisées. Cette technologie apporte une richesse d’informations que le coût d’une opération similaire d’analyse de forme rendait auparavant périlleuse pour la plupart des œuvres anciennes. A l’aide de scanners 3D, les spécialistes de Dynamic 3D conçoivent des modèles à partir de relevés, d’une précision sans précédent. Ces modèles permettent ensuite aux scientifiques d’affiner leur travail d’interprétation. Des manipulations peuvent être ainsi réalisées en toute sécurité de façon tout à fait nouvelle sans altération de l’œuvre.
Dynamic 3D a procédé au relevé des données au British Museum sur la momie et son sarcophage sans aucun contact physique avec l’artefact en lui-même. La momie scannée était celle d’un prêtre Theban, nommé Nesperennub, qui vécu aux alentours de l’an 800 avant J.C. Il a été choisie avec attention pour cette étude car – contrairement à la plupart des momies qui sont anonymes ou inconnues – Nesperennub était un personnage historique. Des inscriptions sur son sarcophage et au temple de Karnak révèlent des détails sur sa famille, l’époque à laquelle il vivait, le lieu de son travail et ses devoirs en tant que prêtre. Les données de recherche obtenues sont seulement un exemple parmi toutes les possibilités offertes par ces nouvelles technologies de numérisation et texturing 3D appliquées à la conservation du patrimoine.
Dynamic 3D dispose déjà de nombreuses références dans l’archéologie à l’échelle International. Au musée des Beaux-arts et d’Archéologie de Besançon les contenants millénaires de Séramon et d’Ankhpakhered ont fait l’objet de toutes les attentions. D’une part, ceux-ci se sont vus scannés par Dynamic 3D afin que leur forme exacte soit numérisée. D’autre part, ils ont été photographiés, image par image par la société IMA Solutions de Toulouse pour la réalisation du mapping et du texturing. De ce travail collaboratif de deux jours entiers réalisés au musée est né un film en images virtuelles qui est présenté lors de l’exposition «La Momie aux amulettes qui attend le public à partir du 11 juin 2008 jusqu’au 12 janvier 2009 à Besançon. Celui-ci nous permet de bien comprendre comment les défunts étaient installés dans les sarcophages composés de plusieurs cuves et couvercles, telles des poupées russes. Mais aussi d’admirer en gros plan certains des hiéroglyphes et des nombreuses vignettes riches en symboles qui y sont figurés.