Depuis 2015, la ville de Mulhouse a entamé une démarche visant à mettre fin au traitement par chloration de son eau potable, au profit d’une solution plus éco-responsable et moins odorante : les ultraviolets. C’est le leader européen et premier fabricant français d’appareils de traitement de l’eau par ultraviolets BIO-UV Group qui a été choisi par la commune pour concevoir et installer ses systèmes de traitement. Après un test concluant sur un premier puits en 2016, ce sont l’ensemble des 8 puits de captage de la ville qui sont en service depuis le début de cette année. Présentation de cette collaboration réussie.
Acteur du traitement de l'eau par ultraviolets (UV-C) depuis près de 20 ans, BIO-UV Group conçoit, fabrique et commercialise depuis l’année 2000 divers systèmes et concepts de désinfection adaptés à de nombreuses applications. L’une d’entre elles est le traitement de l’eau potable. Cette solution immédiate et irréversible agit en effet directement sur les virus et bactéries pour les neutraliser.
Historiquement, l’eau de la ville de Mulhouse ne nécessitait pas de traitement, mais elle a été contrainte par la suite de mettre en place un système de chloration sur l’un de ses puits pour faire face à l’apparition de micro-organismes. Soucieuse de proposer une eau de qualité à ses habitants, sans les nuisances olfactives et gustatives associées au chlore, la ville a décidé en 2016 de tester les systèmes de traitement par ultraviolets. Ces derniers offrent l’avantage d’agir directement sur les micro-organismes type bactéries, virus et protozoaires, là où le chlore doit être délivré en quantité pour les éliminer.
Suite à un appel d’offre, BIO-UV Group a été choisi par la ville de Mulhouse pour tester ses systèmes de désinfection par UV sur un puits de la ville. Cette étude a nécessité des travaux conséquents, le puits étant enterré et présentant très peu de place pour y intégrer le système souhaité. Compte tenu de ces contraintes de place, BIO-UV Group a équipé ce puits de lampes à moyenne pression, moins encombrantes que les lampes à basse pression.
« L’étude sur le premier puits s’est avérée concluante. Par la suite, la ville a étudié la construction de bâtiments en surface de chaque puits, capables d’accueillir des réacteurs avec des lampes basses pression, dans un souci d’économie d’énergie », explique Alain Nguyen, ingénieur technico-commercial chez BIO-UV Group.
Ce projet a été soumis à l’accord de l’ARS (Agence Régionale de Santé) et d’un hydrogéologue chargé de rédiger les mesures à mettre en oeuvre lors des travaux. L’ARS (Agence Régionale de Santé) exige toutefois le maintien des systèmes de chloration (à l’arrêt) dans le cas où il y aurait un problème quelconque dans l’eau qui nécessiterait de les remettre en marche rapidement.
Les travaux pour la mise en place des installations sur les 8 puits de la ville se sont achevés et leur mise en service a eu lieu en début d’année 2019. Depuis, l’eau distribuée n’est plus du tout chlorée et les systèmes de traitement par dioxyde de chlore mis à l’arrêt… mais pouvant être réactivés en cas de nécessité