Dans une enquête réalisée auprès de plus de 200 industriels européens employant chacun plus de 500 personnes, environ 63 % des personnes interrogées ont déployé des initiatives en faveur de l'usine du futur. Ce pourcentage devrait fortement augmenter au cours des 5 prochaines années. 37 % expliquent être en phase de planification.
Commandée par teknowlogy Group, un grand cabinet d'analyse européen, et par Stratus Technologies, le leader mondial des solutions simplifiées, protégées et autonomes d'Edge Computing, cette enquête confirme l'intérêt des usines du futur. En effet, près d'une personne interrogée sur deux (45 %) affirme avoir rentabilisé son investissement en moins d'un an et pour les 2/3 (66 %), l'usine du futur figure au minimum au 7e rang (sur 10) de leurs priorités.
A l'instar de toute nouvelle technologie, les plus grandes difficultés des projets d'usine du futur résident dans le déploiement : le coût d'investissement constitue ainsi un obstacle à l'adoption des technologies de l'usine du futur pour plus de la moitié des personnes interrogées (58%). Un peu moins d'une sur deux (48 %) avoue rencontrer des difficultés pour défendre son projet, quand 47 % reconnaissent que le manque de compétences empêche leurs projets d'aboutir.
Les implémentations dans l'usine font partie des points complexes révélés par l'enquête. Parmi les personnes ayant entamé leur transition vers l'usine du futur, moins de 1 sur 10 (9 %) analyse plus de 75 % des données qu'elle détient, ce qui suggère que tous les avantages de la fabrication intelligente ne se sont pas encore concrétisés.
Ce phénomène s'explique probablement en partie par la rareté des compétences nécessaires à l'analyse des données. Toutefois, pour JC Bodhuin, vice-président de teknowlogy Group, la question de l'attribution de cette mission en interne se pose également.
Les répondants ont dévoilé des informations clés sur le mouvement des données et la répartition des systèmes informatiques, un facteur qui peut contribuer à l'identification des responsabilités en matière d'analyse. « Si, aujourd'hui, l'analyse des données de l'usine du futur se fait essentiellement dans un centre de données sur site (46 %), la situation va rapidement évoluer. Dans seulement 5 ans, les données analysées en périphérie du réseau représenteront 35 % des analyses, soit plus du double qu'actuellement (14 %). Les ingénieurs des opérations se verront alors confier plus de responsabilités en matière d'analyse », poursuit JC Bodhuin de teknowlogy Group.
Ce rapport gratuit permettra aux dirigeants d'entreprises de mieux comprendre les opportunités offertes par l'usine du futur, ainsi que les difficultés auxquelles ils peuvent être confrontés. Le rapport complet est disponible ici.